Depuis la nuit des temps, selon Pline l’ancien et les légendes des jarres oubliées l’hiver dans la rivière, la fermentation de la Clairette de Die est naturelle !
Certes les techniques d’élaboration ont évoluées au fil du temps mais la méthode utilisée est toujours ancestrale !
En effet, le jus de raisin fermente en cuve par le biais de levures indigènes qui sont naturellement présentent à la vigne et au chai. Cette fermentation à basse température se poursuit lentement plusieurs mois jusqu’obtention d’un degré d’alcool oscillant aux alentours de 5 / 6 %vol.
Le vin est alors filtré pour éliminer une partie de ces levures (sur une terre de filtration grossière la 1ere fois et la seconde fois sur une terre plus fine) puis il est mis en bouteille et capsulé.
La Clairette de Die va continuer à fermenter seule en bouteilles (jusqu’à saturation en gaz carbonique) dans des box situés dans des caves tempérées aux alentours de 15 degrés. On parle alors de prise de mousse en bouteille car le vin devient naturellement mousseux. Les bouteilles doivent restées sur lattes au minimum 4 mois pour répondre aux cahiers des charges de l’appellation Clairette Die.
Les bouteilles sont ensuite remuées à l’aide de gyropalettes ; des box métalliques qui selon un programme défini font tourner d’un quart de tour les bouteilles régulièrement jusqu’ à ce que tout le dépôt présent dans la bouteille se retrouve dans le goulot.
Le dégorgement c’est-à-dire la congélation du goulot pour capturer dans un glaçon le dépôt résiduel contenu dans la bouteille sans perdre de pression ni de vin représente la phase finale d’élaboration de la Clairette de Die. Il n’y a pas d’ajout à cette étape de liqueur d’expédition comme cela est le cas pour un Crémant ou un Champagne.
Il n’y a donc aucune adjonction de sucre ou de levure pour fabriquer la Clairette de Die Méthode Ancestrale, elle est naturellement effervescente et fruitée !
